Spectacle La lumière du désert
La vie de Charles de Foucauld nous parle à tous par sa recherche de sens. Jouisseur et dissipé, il est devenu conscient et lucide, par exemple avec son exploration du Maroc, puis en Algérie avec son combat contre l’esclavage ; athée il est devenu croyant en quête d’absolu et se faisant serviteur des pauvres ; de culture française et catholique il a été fasciné par l’Islam et a été l’ami, le frère des Touareg, apprenant leur langue, créant un dictionnaire français-touareg et traduisant leurs poèmes. Ermite au désert, adorant son Dieu, il n’a pas cherché à convertir. Ne disait-il pas : « Ce n’est pas ce qu’on dit et ce qu’on fait qui est important, c’est ce qu’on est. » La pièce La lumière du désert se veut une sorte de confession, de confidence, qui, avec des paroles de Foucauld et l’apport d’un musicien créant des bruitages musicaux, nous fera entrer dans l’aventure spirituelle et humaine d’un homme exceptionnel, une lumière des déserts de nos vies.
Le décor créera l’atmosphère de son ermitage de Tamanrasset où il a été assassiné. Un écran, comme un grand ciel du Hoggar, quelques images évocatrices projetées, du sable, des pierres donneront de la pureté à ce message.
Écriture et jeu : Jean Winiger
Percussionniste, musique des Touareg et du désert ; Samuel Favez
Mise en scène : Lorianne Cherpillod
